Clément Le Bars - Défenseur

Le tirage au sort

« Je m’étais dit qu’avec un peu de chance je pourrai retrouver La Montagne, le hasard fait parfois bien les choses… Personnellement, j’aurai préféré un gros pour faire un exploit. C’est drôle mais quand j’ai quitté le club à l’intersaison, plusieurs supporters m’avaient dit qu’on se retrouverait en Coupe de France. Quant à savoir si c’est un bon tirage, il faut déjà l’accepter et être conscient qu’en Coupe de France tout peut arriver. Surtout face aux Montagnards ! »

Compiègne

« Après trois saisons pleines à Inzinzac-Lochrist, je voulais sportivement aller goûter au niveau supérieur et à 21 ans ça fait du bien de couper le cordon d’avec mes parents et de faire l’apprentissage de l’autonomie. Rassurez-vous, ils viendront samedi et seront mes premiers supporters. Stéphane Lejeune, qui est originaire de Rennes et recruteur de Compiègne, m’a sollicité et m’a présenté un projet séduisant. En gros, l’objectif du club est de faire mieux que la saison dernière (8e place, le club est actuellement 7e) et d’atteindre les 32e de finale de la Coupe de France ; le mien était d’évoluer en CFA. J’en suis actuellement à 4 ou 5 matches. Il faut dire que tous les postes sont doublés et qu’une expulsion en octobre contre Villemomble m’a coupé dans mon élan alors que j’allais de mieux en mieux. À moi de faire le boulot. »

Les retrouvailles

« Originaire de Quéven, je suis rentré me ressourcer en Bretagne durant les fêtes, les copains de La Montagne en ont profité pour me chambrer et me dire qu’ils allaient venir nous taper. Ce n’était pas méchant, mais, les connaissant, je suis sûr qu’ils en sont persuadés. Et samedi, ils seront encore accompagnés par ces supporters si fidèles ; j’espère d’ailleurs qu’ils ne me siffleront pas. Je crois que j’ai laissé une belle image. »

La Coupe de France

« La Coupe de France est une épreuve à part, il faut toujours respecter l’adversaire, quelque soit la hiérarchie. C’est une épreuve magnifique et à 21 ans, j’ai la chance d’accéder pour la 2e fois aux 32e de finale. Je sais désormais pourquoi la motivation est supérieure qu’en championnat ; à chaque tour passée la pression était croissante. Là, ça va, mais je pense que samedi je l’aurai sur le dos. Quant à notre public, il attend ça depuis longtemps. Mais la mobilisation n’a rien à voir avec celle qui entoure le Mané-Braz, ici il n’y a pas de mecs qui gueulent durant 90 minutes. À Compiègne, il y a des équipes de haut-niveau dans les différents sports. »

Le match

« Je saurai juste avant le match si je joue ou pas, le coach (Patrick Vallée) change souvent d’équipe et maintient le suspense jusqu’au bout. Il réserve de nombreuses surprises. Si je débute (il est latéral droit), j’aurai en face de moi Philippe Candahl ou Stéphane Ravelo, à moins que La Montagne ne joue en losange. Le coach m’a demandé de lui parler de l’équipe, comme elle joue, les caractéristiques des joueurs. Il nous a mis en garde contre La Montagne. Il n’a pas eu tort. »