Bruno Roux - Entraîneur

La lourde défaite de samedi à Poissy (5-2) a enfoncé davantage l'AFC Compiègne au classement et dans la crise. Son entraîneur va-t-il en faire les frais ?

Au lendemain de leur noyade à Poissy (5-2), les Compiégnois avaient rendez-vous dès hier matin au stade Paul-Cosyns pour le traditionnel décrassage d'après-match, avancé de 24 heures. Mais avant de partir courir en forêt, ils ont eu la visite de leur président Philippe Toure.

Finalement absent la veille, alors qu'il avait initialement prévu de suivre le match, il les a rappelés à l'ordre et à leurs devoirs, leur demandant notamment de « se respecter ». En ce sens, il a eu une explication avec Francis Laurent et Alain Etamé, qui se sont insultés en cours de match samedi (voir notre édition d'hier). « Ils m'ont donné leurs versions et se sont excusés. L'incident est clos. »

Un fait de match symptomatique de l'état d'esprit assez délétère d'un effectif où certains joueurs « ne respectent pas les autres », constate l'entraîneur Bruno Roux.

C'est également ce que dénonce le fidèle défenseur Stéphane Chrétien, meurtri par la situation actuelle (voir ci-dessous).

Plus que jamais relégable, Compiègne file inéluctablement vers le CFA2. Il est vraiment temps d'agir. Le recrutement automnal n'est ainsi finalement peut-être pas terminé, mais cela impliquerait de se séparer de un ou deux joueurs. « Il est urgent aujourd'hui de chercher un gardien, dit Tourre. On s'est trompé en faisant confiance à des jeunes. Je ne leur en veux pas, mais leurs erreurs nous coûtent trop de points depuis le début de la saison. » De même, l'attaquant de Roye-Noyon, Haderbache, aurait été approché pour remédier aux insuffisances offensives.
Patrick Vallée en pole ?

Mais la mesure la plus spectaculaire serait bien sûr de se séparer de Bruno Roux. Du reste, avant le match de Poissy, Philippe Tourre envisageait déjà de « toucher au staff ». La lourde défaite a-t-elle fait avancer sa réflexion ? « J'ai deux solutions : soit j'estime que Bruno est l'homme de la situation et il reste, soit il ne l'est pas et je change », répond-il.

Autrement dit, l'idée serait écartée de faire appel à un quelqu'un pour épauler Roux, notamment dans sa gestion humaine de plus en plus mise en cause par les dirigeants. Au point qu'ils en ont débattu lundi dernier en comité directeur

En tout cas, un nom revient régulièrement dans le microcosme compiégnois. Celui de Patrick Vallée. Ancien adjoint de... Bruno Roux à Beauvais, avant d'occuper la même fonction à Pacy-sur-Eure, il entraîne aujourd'hui à Singapour mais veut rentrer en France.
« J'ai reçu son C.V., comme ceux, entre autres, de Teddy Bertin ou Cherif Oudjani », lâche Tourre.

De fait, si une solution interne avait été envisagée, avec le coach de la "b", Rodolphe Jegouzo, qui aurait refusé, le nom de Patrick Vallée, confirmé par un dirigeant influent, est en pole pour remplacer Roux.

Sauf que le président compiégnois hésite à prendre une telle décision, au regard de son coût financier puisque Bruno Roux est lié par contrat à l'AFC Compiègne jusqu'en 2012. Il n'empêche, sa position n'a jamais été tant fragilisée. C'est la loi du football.

Les heures de Bruno Roux à la tête de l'équipe compiégnoise semblent bel et bien comptées. Il a été reçu hier par Philippe Tourre qui rencontre ce matin les joueurs, à 10 heures.

Le match de samedi soir à Poissy a-t-il été le dernier dirigé par Bruno Roux à l'AFC Compiègne ? La lourde défaite (5-2) concédée sous une pluie battante semble bel et bien avoir été la goutte de trop, comme fortement pressenti dans notre édition d'hier.

Roux a été reçu hier après-midi par le président compiégnois Philippe Tourre. Pour envisager son éviction ?

Philippe Tourre en personne devrait évoquer la question avec les joueurs dès ce matin, à 10 heures. Hier, en fin de journée, ceux-ci ont en effet été avertis d'un changement de programme, par le biais d'un SMS envoyé par le vice-capitaine, Mickaël Gnahoré. Au lieu d'un entraînement, ils vont donc voir leur président. Sans l'entraîneur.
Patrick Vallée ne dément pas

De son côté, pressenti pour une éventuelle arrivée à l'AFC Compiègne (voir aussi notre édition d'hier), Patrick Vallée reconnaît « un contact indirect », avec le club. « Mais je n'ai pas à communiquer davantage sur le sujet. »

En attendant, Vallée est à Singapour où il entraîne l'Etoile FC, une franchise composée à 100 % de joueurs français. Il y est arrivé fin janvier et y connaît une certaine réussite. « On a gagné la Coupe de la Ligue et on sera champion mercredi si on gagne notre dernier match. »

La saison dans ce pays asiatique se termine en effet demain. Ensuite, Vallée sera libre ou presque. « Je suis sous contrat jusqu'à la fin du mois. Après, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Un agent travaille pour moi, en France et ailleurs. »

Les possibilités existent bel et bien de le voir atterrir à Compiègne. En tout cas, Vallée, qui fut l'adjoint de Roux lui-même à Beauvais puis celui de Laurent Hatton à Pacy-sur-Eure, ne veut plus occuper cette fonction. « J'ai fait un sacrifice en partant en Asie, alors qu'il me restait plus deux ans de contrat à Pacy. C'était un challenge risqué. Alors si je reviens en France, en CFA, ce n'est pas pour redevenir nº 2. »

Le couperet est passé tout près. Mais l'entraîneur compiégnois a finalement sauvé sa tête. Pour combien de temps ? Le match Compiègne - Aubervilliers s'annonce à son tour décisif samedi.

Bruno Roux sera sur son banc de touche samedi pour la rencontre Compiègne - Aubervilliers (18 h 30 au stade Paul-Cosyns). C'est l'épilogue provisoire de plusieurs jours où l'actualité du club s'est emballée.

Hier matin, comme prévu, le président Philippe Tourre s'est adressé à ses joueurs, durant une heure et demi, dans le cadre privé et fermé du club house, au Clos des roses, sans la présence de l'entraîneur.

Qu'a signifié Philippe Tourre à Gnahoré et ses coéquipiers ?

Entre écarts de conduite (voir notre édition de lundi), mésentente, manque d'investissement et de compétitivité, il avait du grain à moudre.

« Nos échanges restent du strict domaine interne » a-t-il notifié. Les joueurs ont en ce sens reçu consigne de ne pas s'exprimer sur cette réunion.

En tout cas, leur coach a donc obtenu un sursis. Le temps d'un match ?

Inévitablement, un nouvel échec samedi relancerait la réflexion du comité directeur. Lequel bute sur la question financière, un divorce avec un entraîneur encore lié contractuellement vingt mois à l'AFC Compiègne, étant trop lourd à supporter (dans les 100 000 € selon certaines sources) pour le budget - inférieur au million d'euros - du club.
Des joueurs replacés devant leurs responsabilités

Toutefois, après le match contre Aubervilliers, l'AFCC aura quinze jours pour se retourner.

Le week-end suivant étant consacré à la Coupe de France, le CFA ne reprendra en effet que le 27 novembre, avec un déplacement peut-être à quitte ou double chez le dernier (Compiègne est actuellement avant-dernier) Noisy-le-Sec.

Ce laps de temps coïncide avec la fin de contrat à Singapour de Patrick Vallée, qui reste la piste la plus avancée pour l'éventuelle succession (voir nos éditions précédentes). Même si d'autres options (re)font leur chemin. Comme celle d'adjoindre quelqu'un à Roux. À ce titre, une hypothèse Jérôme Brocard a été formulée. Et si Philippe Tourre est parti quelques jours (il ne sera pas au stade samedi), il sera de retour dès dimanche. Histoire d'être opérationnel pour réexaminer, si nécessaire, la situation au plus vite.

En attendant, les Compiégnois se sont entraînés « normalement » hier après-midi sous la conduite de leur coach. S'ils veulent le garder, ils savent ce qui leur reste à faire. C'est eux qui ont maintenant le sursis de Roux en mains. Une manière de les (re)placer devant leurs responsabilités...

Bruno Roux dirigera certainement l'AFC Compiègne pour la dernière fois de la saison demain soir à Saint-Ouen, à l'occasion du match de reprise du championnat contre le Red Star.

Injoignables hier par téléphone, le président de l'AFC Compiègne (AFCC), Philippe Tourre, et son entraîneur, Bruno Roux, laissent ainsi, à leur manière, planer un bien infime doute.

Le faisceau de présomptions est pourtant devenu tel, depuis la tardive reprise de l'entraînement de lundi, que la question ne se pose plus vraiment. Bruno Roux sera limogé de son poste dans les heures qui viennent. Une lettre recommandée lui a même été adressée.

Une confidence de Roux à un de ses proches le confirme un peu plus. Le (futur ex) coach aurait en effet annoncé qu'il ne prendrait pas place sur le banc de touche à Saint-Ouen samedi, pour le match Red Star - Compiègne, parce que son président voulait « le virer ».

Préalablement, en début de semaine, l'ancien entraîneur de l'AS Beauvais avait confié, à l'inverse, à plusieurs personnes croisées ici ou là qu'il n'était « pas encore viré ».

Une nuance qui n'a résisté bien longtemps.

Côté joueurs, pas de réaction bien entendu. En "off", cependant, certains se préparent déjà à « du changement lundi ».
Une destitution votée à l'unanimité moins deux voix

Il y a quelques semaines, le comité directeur de l'AFC Compiègne avait, à l'unanimité moins deux voix, voté une première fois la destitution de Roux. Une décision sur laquelle était revenu Philippe Tourre, en raison du coût trop élevé des indemnités de licenciement à régler par le club (un peu moins de 100 000 €), sachant que le terme du contrat de Roux est juin 2012.

Certains, aveuglés par leurs propres intérêts, s'étaient alors naïvement gaussés des premiers échos relatifs à la fragilisation de la position de Bruno Roux, publiés en exclusivité dans Le Courrier picard dès novembre.

Depuis, agacé par une multitude de décisions de son coach, le président Tourre a donc décidé de faire le nécessaire pour en finir.
« Il a voulu le faire resigner il y a un an pour deux saisons, témoigne un membre du comité directeur au sujet de son président. Il s'en veut et il entend maintenant assumer les conséquences de sa décision. »

Est-ce à dire que Philippe Tourre va mettre la main à la poche lui-même ? Ou va-t-il tenter de jouer la carte de la "faute professionnelle" pour espérer s'en sortir à moindre frais ? Mystère.

Quoi qu'il en soit, le sort de Bruno Roux est scellé.

Même un miracle sur le terrain du Red Star demain ne devrait plus changer la donne.

L’AFC COMPIEGNE tient à faire part de son grand étonnement face aux affirmations d’une certaine presse (le Courrier Picard du 7 janvier 2010). En première page, le journal affirme que Bruno Roux est « remercié » par l’AFC Compiègne. Or Bruno Roux est toujours l’entraineur du club.

A ce jour, Monsieur Bruno ROUX est convoqué le mercredi 12 janvier 2011 à 14h pour s’expliquer sur les différents reproches qui lui seront signifiés lors de cet entretien. En fonction des réponses apportées, le président prendra les décisions adaptées à la situation. Il serait prématuré, presque insultant, de conclure de cela que Bruno Roux était déjà « remercié » et qu’entre « Compiègne et Bruno Roux c’est fini » comme l’affirme le quotidien.

Par ailleurs, l’AFC Compiègne s’étonne qu’un tel article ne soit publié sans qu’aucune des deux parties concernées n’ait été consultée comme il est bien mentionné dès le début de l’article. Dès lors quel crédit donner à ces informations ?

L’AFC COMPIEGNE tient à préciser que les relations actuelles entre le président et l’entraineur sont identiques à celles entretenues durant ces deux dernières années et qu’ils seront présents ensemble sur le banc samedi pour le déplacement au Red Star.

Je ne sais pas si il est encore en place ou pas... on sait seulement que si il ne coûtait pas autant à licencier, ça ferait plusieurs semaines qu'il ne serait plus l'entraineur de notre équipe... le renouveler 2 ans a été l'une des grosses erreurs de Philippe Tourre sur ces dernières années, même si pour obtenir le meilleur d'un coach, il faut aller ensemble, vers un projet sur la durée...

Je pense que le discours de Roux ne passe plus depuis de longs mois... c'est certainement un bon coach (sa première saison a été très encourageante), mais il n'a pas la pédagogie nécessaire, on l'a trop souvent vu "mal parler" à ses joueurs et il ne faut pas croire, mais ça crée des animosités... un bon joueur comme Boulanger part essentiellement pour cela cet été... Il y a eu beaucoup d'erreurs de recrutement également depuis cette fameuse bonne première saison, même si à ce niveau, c'est souvent des coups de poker, je retiens tout de même le positif, car, c'est un mec que j'apprécie.

Sur le terrain, la situation de Compiègne ne s'est pas arrangée avec la défaite au Red Star. En dehors, celle de l'entraîneur Bruno Roux, convoqué dans deux jours, sera bientôt clarifiée.

Malgré une situation personnelle inconfortable, Bruno Roux fait preuve d'une dignité assez remarquable et reste imperturbable. Au point de donner son programme d'entraînement de la semaine à venir comme si de rien n'était.

Son rendez-vous le plus important n'aura toutefois pas lieu sur un terrain, mais dans le bureau du président Philippe Tourre où il est convoqué mercredi en début d'après-midi (14 heures) pour un entretien.

Mais Roux n'est plus dupe sur son sort. Il l'a dit lui-même samedi soir à un joueur à la recherche d'un club qui l'attendait dans le couloir du stade Bauer : « Mercredi, je ne suis plus l'entraîneur. »

Un bon résultat au Red Star n'aurait rien changé. De toute façon, le miracle n'a pas eu lieu, malgré toute la bonne volonté des Compiégnois, lesquels ont souvent fait mieux que jeu égal avec une équipe audonienne pas si fringante mais plus efficace, qui repasse d'ailleurs en tête du championnat.

Bruno Roux a été reçu comme prévu hier par le président de l'AFC Compiègne, Philippe Tourre, pour un entretien préalable à son licenciement.

Je ne peux pas parler des reproches que le président m'a fait, mais je lui ai dit que je n'étais pas d'accord. Il m'a signifié que, maintenant, il allait prendre sa décision, sans rien me préciser sur celle-ci. Mais je ne suis pas bête, j'imagine bien ce qui peut arriver.»

Bruno Roux n'est pas dupe. Arrivé à 13 h 40 à un rendez-vous fixé à 14 heures, son entretien préalable au licenciement a duré une demi-heure hier dans le bureau de Philippe Tourre, le président de l'AFC Compiègne (AFCC), qui a voulu, lui, n'apporter aucun commentaire. Logique. La loi l'oblige à ne pas prendre officiellement de décision avant 48 heures après l'entretien.

Pas question, dès lors, de transiger. Ce qui offre un petit répit à Roux (« Je n'ai pas été mis à pied comme à Beauvais » où il avait été licencié début 2008). Avant un long repos ?
Gnahoré : « Je lui souhaite bon vent »

En tout cas, il ne semble donc se faire aucune illusion. La preuve : il a avancé l'entraînement de demain à 9 heures au lieu de 15 heures. Parce que l'après-midi, le délai de 48 heures sera passé ? Roux a paru quelque peu gêné au moment de justifier sa décision...

En tout cas, le capitaine de l'AFC Compiègne, Mickaël Gnahoré, loue son état d'esprit : « Le coach est professionnel en faisant ses séances jusqu'au bout, et je lui souhaite bon vent. Maintenant on y est, place à l'avenir et peu importe qui vient, il faut sauver le club. J'espère que le choc psychologique aura lieu. »

Son coéquipier Albert Budak a, lui, soif d'information : « Je n'ai pas envie d'entrer dans la polémique, mais c'est vrai que l'on aimerait en savoir un peu plus.»

À l'image de ce propos, quatre autres joueurs, Bekkar, Gnahoré, Labbé et Trazim, se sont arrêtés durant l'entretien Roux - Tourre dans la rue où est implanté l'immeuble abritant le bureau du président, pour demander les dernières nouvelles aux journalistes présents.

« On nous parle peu, poursuit Budak, mais il faut faire abstraction de tout ça et penser aux entraînements. »

Des entraînements sans Grégory Gendrey, parti sur la pointe des pieds à Charleroi, ce qui a désappointé ses coéquipiers. « Sa manière de faire m'a déçu. Il ne nous l'a pas dit. Il va nous manquer car c'est un joueur qui nous apportait beaucoup offensivement », résume Albert Budak. Comme quoi le nouvel entraîneur, outre insuffler une nouvelle dynamique, serait bien inspiré, aussi, d'apporter de nouveaux joueurs. Sans se tromper.

Ce mois de janvier restera quoi qu'il arrive dans les annales de l'AFC Compiègne. Comme annoncé, Bruno Roux a été reçu par Philippe Tourre au siège du club hier en début d'après-midi. L'entraîneur était convié à un entretien visant à l'informer des reproches que le président avait à lui formuler... Entendons, un entretien préalable à un licenciement qui semble désormais imminent. Comme prévu, aucune des deux parties n'a souhaité (ou pu au regard du respect de la procédure légale) s'exprimer au sortir de ce tête-à-tête. Autant dire que si le mystère demeure, c'est uniquement sur les modalités du départ du coach qui, selon ses dires, "n'a pas été mis à pied et assurera l'entraînement cet après-midi et demain matin". Après ? Personne ne sait réellement ce qui se passera dans une maison qui prend l'eau de toutes parts. Car, pendant que le cas du technicien se règle dans la plus grande confusion, les joueurs sont dans l'expectative. Gendrey (le meilleur buteur de l'équipe) et Etamé ont disparu, partis sous d'autres cieux (la Belgique pour Gendrey) ou en instance de l'être. D'autres pourraient suivre. Demain, Bruno Roux devrait recevoir par courrier les conclusions tirées par le président lors de leur entrevue. Licenciement pour faute ? Séparation à l'amiable ? Tout est possible comme l'hypothèse qui verrait le dossier atterrir aux prud'hommes en cas de désaccord persistant. En attendant, le feuilleton continue...

Les stats sont quand même très moyennes pour un club jouant la montée donc avec des moyens sur ces deux dernières saisons sur 50 matchs : 12 victoires, 21 nuls, 17 défaites.
Au total sous l'ère Roux : 84 matchs, 30 victoires, 31 nuls, 23 défaites.
La première année fut véritablement bonne, même si finalement, face aux clubs amateurs et non aux réserves, on aura eu toujours énormément de mal...